fleuve impassible

La coque

Une belle photo de l'étrave est montrée dans un précédent article. Deux bordés  se sont désolidarisés de leur membrure au niveau de l'étrave. On a de la chance, il n'y a qu'à cet endroit et au niveau des oeuvres mortes.

On peut voir sur une photo, une vue de  l'intérieur du bateau dans un précédent article, celle qui représente ce qu'on pourrait prendre pour des persiennes. Oui, on voit le jour... Et ce n'est pas bon signe. Deux années au sec ne lui ont pas fait de bien.  

     C'est par une technique de flipotage que nous avons paré à la conséquence du temps. Elle consiste à caler le jeu des bordés, en y insérant de fines lamelles de bois. Celles-ci, en bois tendre, seront les premières à gonfler pour rendre le bateau étanche, puis, ce sera au tour des bordés en chêne de prendre leur place en venant écraser ces fines languettes.

     Cette technique à l'avantage de rester respectueuse de la structure d'un bateau historique même si ce n'était pas celle  utilisée sur ce genre de bateau à sa construction.  Comme vous l'aurez constaté, nous n'en sommes plus à sa construction mais à sa restauration.  Du haut de ses 54  ans,  l'Impassible a du perdre une bonne quantité de la résine contenue dans  son bois et la sècheresse  n'arrange rien à l'affaire.  Il fallait donc une technique qui empêche le bateau de gonfler comme une éponge et les planches de se défibrer.

Le pont, lui, a reçu une attention plus récente que la coque. Malgré quelques pièces à changer, il n'en reste pas moins en meilleur état. 

Un équipage en action

Sous le charme

    Souvent les vieux gréements attirent le regard des passants, mais en plus avec ce type d'équipage je ne répond plus de rien, de toutes façons les rideaux n'existaient pas à cette époque.

     Hi hi ! Quelle chance.